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Le nouveau Parlement européen est au travail

Le nouveau parlement européen s'est réuni pour la première fois le 14 juillet à Strasbourg. Pour la région du Grand Sud Est, Nora Berra, nommée secrétaire d'Etat aux "aînés" est remplacée par un élu de Chambéry, très proche de Michel Barnier puisqu'il était son conseiller au ministère de l'Agriculture, Michel Dantin.
Quatre autres élus de la liste UMP ont pris le chemin de Strasbourg : Françoise Grossetête, député sortante, Damien Abad (Nouveau centre), Dominique Vlasto et Gaston Franco.
Pour Europe Ecologie, Michèle Rivasi, élue de Valence, conseillère régionale et connue à Lyon pour sa grande expertise du nucléaire est accompagnée par François Alfonsi et Malika Benarab-Attou, une autre élue de Chambéry.
Le Parti Socialiste, grand perdant de ces dernières élections, sera seulement représenté par Vincent Peillon ("parachuté" par Martine Aubry dans la région Sud-Est) et l'adjointe aux affaires sociales de Gérard Collomb, ancienne secrétaire de la fédération du Rhône du PS, Sylvie Guillaume.
Jean-Luc Bennhamias, ancien Vert, retrouve son poste, mais cette fois au nom du MoDem. Jean-Marie Le Pen (FN) et Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche) complètent le tableau.

Le président sortant du parlement européen est un chrétien-démocrate allemand peu connu des français, Hans-Gert Pottering. Son successeur élu le 14 juillet est un conservateur polonais, l'ancien Premier Ministre de ce pays Jerzy Buzek, qui sera "le premier élu de l’Est à occuper ce poste", rappelle Euronews.

Jerzy Buzek bénéficie de l’accord passé entre les grands groupes de l’hémicycle, les conservateurs avec 265 membres et les socialistes désormais rebaptisés en alliance progressiste des socialistes et démocrates. Ces derniers vont se partager les postes à responsabilités comme ils le faisaient déjà dans la précédente législature.

Le cas Barroso.
Les préoccupations du nouveau parlement devraient être largement orientées par la crise financière et la "croissance verte". La lutte contre le réchauffement climatique, la réforme de la Politique Agricole Commune seront au menu des députés durant les cinq prochains années. Mais leur principal point de discorde pour ce début de mandat sera certainement le cas Barroso.
Le président de la commission est très critiqué par les progressistes, en particulier les écologistes qui ne veulent pas le voir rempiler. Il bénéficie pourtant du soutien des chefs d‘Etats et de gouvernement qui ont réaffirmé leur appui à sa candidature lors du dernier Conseil Européen.

Un nouveau référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne
L'autre point clé est le nouveau referendum irlandais prévu en octobre. Les travaux du nouveau parlement et son mode de fonctionnement sont suspendus à ce vote sur la mise en application du traité de Lisbonne. Si il est ratifié, ce traité pourrait être mis en application dès janvier 2010 et voir le rôle du Parlement totalement transformé, avec la mise en place de nouveaux rapports de force, même si le Parlement, comme le Conseil des chefs d'Etat et de Gouvernement sont pour l'instant fortement marqués à droite.

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