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Affichage des articles associés au libellé crise

Lyon-Turin : les écologistes toujours opposés à "un projet coûteux"

Les gouvernements et les parlements français et italien persistent et signent : il leur faut un tunnel de 57km sous les Alpes. Pour les écologistes pourtant, "mieux qu’un deuxième tunnel coûteux, la France et l’Italie ont besoin d’améliorer leurs lignes et de stimuler le fret ferroviaire par de vraies politiques d’ensemble".  Le sommet franco-italien du 20 novembre à Rome a une nouvelle fois formulé l’urgence d’un nouveau tunnel transalpin. Malgré l’opposition des députés et sénateurs écologistes, le Parlement français vient de ratifier le traité autorisant la construction de la section internationale. Pourtant, le tunnel actuel du Mont Cenis permet toujours, selon les écologistes, de reporter les marchandises de la route vers le rail. Ouvert au grand gabarit depuis mai 2012 après un investissement de près d’un milliard d’euros, il n’est utilisé qu’au quart de sa capacité.   « Pour le moment, ce qui manque n’est pas un tunnel mais une vraie volonté de rep

Jacques Delors : "Il faut reconstruire la grande Europe"

(Suite de l'entretien publié sur LYon-Actualités.fr) Après son élection, le président Hollande a tenté d’ajouter un volet de soutien de la croissance à la stratégie européenne de lutte contre la crise. Pourtant, ses tentatives n’ont pas donné de grands résultats.    Lorsqu’un gouvernement national est face à une urgence, si son administration est efficace, il peut réagir rapidement. En revanche, la mauvaise gouvernance de l’euro et les règles administratives [de Bruxelles] ralentissent excessivement l’action européenne. Les belles paroles ne suffisent pas, les peuples souffrent trop et commencent à s’inquiéter, y compris dans les économies les plus solides. Ils veulent voir des gestes concrets de la part de l’Europe, que les choses s’accélèrent. S’il y a un trésor de 120 milliards, il faut le casser avec une hache et ouvrir le coffre.  Le président Hollande et la chancelière Merkel ont récemment signé une déclaration conjointe, cherchant ainsi à surmonter leur

En Grèce des habitants disent non à une mine d'Or !

Grèce : Ierissos, un village de Chalcidique qui dit non aux mines d'or En Grèce du Nord, depuis plusieurs mois, les habitants sont mobilisés contre un projet d'exploitation minière. Ils considèrent que les conséquences environnementales seront catastrophiques et les investissements sans intérêt économique pour eux. Dans le village d'Ierissos, non loin du mont Athos, les rassemblements des opposants au projet se multiplient. Mais depuis une attaque à l'explosif contre les mines il y a un mois, les opérations coup-de-poing de la police sont devenues fréquentes. Lire ici  le reportage du Courrier des Balkans - « Casse-toi pov'con », la CEDH, et la liberté d'expression Selon la Cour européenne des droits de l'Homme, la France a violé la liberté d'expression en condamnant l'homme qui a adressé cette réplique à Nicolas Sarkozy. Lire la suite - Elections européennes 2014 : 12 Etats européens cèd

L'Euro : Chypre dans la tourmente, la Lettonie demande à entrer !

Jean Pierre Vesperini publie dans la série " A savoir" (de tous petits livres à glisser dans la poche des éditions Dalloz), un guide sur l'Euro, ses "origines, vertus et vices" , ainsi que ses perspectives d'avenir.  Le 1er janvier 2002, les billets et les pièces en euros ont été introduits dans douze des quinze États membres que comptait alors l’Union européenne. En 2012, dix-sept des vingt-sept États membres de l'Union européenne ont adopté cette monnaie commune : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Grèce, Espagne, Estonie, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas Portugal, Slovénie et Slovaquie ( Grande-Bretagne, Danemark, Suède, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, République tchèque, Pologne, Lituanie et Lettonie ne font pas partie de la zone euro). Depuis la mise en place de l'Union économique et monétaire, l'euro est devenu l'un des symboles les plus visibles de l'intégration européenne, et si les évènements

Un scrutin crucial attend les Grecs le dimanche 17 juin

L'ensemble des Européens auront les yeux fixés sur la Grèce ce dimanche, qui se rendra aux urnes afin d'élire de nouveaux députés. Ce scrutin représente un enjeu de taille pour l'avenir des Grecs mais également de la zone euro. Alexis Tsipras , leader de la gauche radicale Syriza , au coude-à-coude dans les derniers sondages avec le parti conservateur Nouvelle Démocratie , pourrait remporter une majorité de sièges.  Or, ce dernier reste fortement opposé aux mesures d'austérité imposées par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) en contrepartie de leur aide financière. Alexis Tsipras s'est donné dix jours pour renégocier avec l'UE s'il était aux commandes de la Grèce en précisant que les européens doivent "réaliser que la politique d'austérité a échoué" .  Plusieurs députés européens critiquent le comportement des dirigeants qui auraient mené à l'euroscepticisme régnant en Grèce. Ainsi, pour le chef de

Les eurodéputés sceptiques sur le "capitaine" Sarkozy...

" Nicolas Sarkozy aime se donner des allures de grand capitaine, mais au niveau de l'Europe et face à Angela Merkel , il fait plutôt figure de  junior"... La formule est assassine, elle est signée Pierre Moscovici , mais elle traduit bien le scepticisme avec lequel la classe politique et les élus d'opposition ont accueilli la nouvelle annonce, le 27 octobre, du "sauvetage de la zone Euro" ... Paradoxalement, le Président français a du manger son chapeau : lui qui n'avait pas craint de faire annuler, par ses déclarations sur le Tibet, le sommet Chine/Europe organisé durant sa présidence française de l'Union en 2008  (lire ici) , n'a pas hésité à faire appel... au  gouvernement chinois pour renflouer le Fonds Européen de Stabilité Financière ! Pour la délégation des eurodéputés socialistes français, le Conseil européen n'a fait qu' "entériner" la dégradation de l’Europe. Dans son intervention, Catherine Trautmann a exprimé l