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Les irlandais votent Oui au Traité de Lisbonne

67,1% des Irlandais ont finalement voté en faveur de la ratification du Traité contre 32,9% qui ont voté contre. Le taux de participation était de 58% lors de ce second vote (un précédent référendum il y a un an s'était soldé par la victoire du Non !).
Le "retournement du vote", obtenu après une campagne durant laquelle les opposants se sont vus proposer des "arrangements" (pas d'harmonisation des lois sur l'avortement, pas d'intégration obligatoire à l'Europe de la Défense, etc...) ne marque pourtant pas la fin des péripéties pour le Traité constitutionnel.
En ce moment, malgré la ratification du Traité dans tous les Etats membres, que se soit par voie parlementaire ou référendaire, son entrée en vigueur est encore empêchée par le refus des présidents tchèques et polonais de signer la loi de ratification. Ceux-ci, en particulier le Président Tchèque Vaclav Klaus, seraient même tentés de jouer la montre, espérant un retour des conservateurs au pouvoir lors des prochaines législatives en Angleterre !
Lors d'une conférence de presse improvisée, samedi 3 octobre, Vaclav Klaus a indiqué: "Je ne peux rien signer avant la décision de la Cour constitutionnelle". Mais le premier ministre tchèque Jan Fischer, favorable au Traité, a indiqué lui "qu'il était convaincu que son pays achèverait le processus de ratification de telle sorte que le texte puisse entrer en vigueur d'ici la fin de l'année 2009".
En POlogne par contre, le président avait fait savoir qu’il attendrait les résultats du référendum en Irlande avant de signer la loi de ratification. Sa signature ne devrait donc pas tarder.
Le sommet de l'ONU sur le climat à Copenhague doit s'engager sur 100 Milliards d'Euros annuels!
Dans la perspective du Sommet de l'ONU sur le climat, qui se tiendra au mois de décembre à Copenhague, l'Union européenne a insisté auprès des États-Unis sur la nécessité d'aider dès 2010 les pays en voie de développement à financer leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans ces pays.
Mais de plus en plus de voix se font entendre pour exprimer un certain malaise devant les sommes avancées pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le site internet http://www.demande-a-algore.org/ créé par l'ONG Action contre la Faim, rappelle qu'aujourd'hui même, alors que la planète génère de quoi nourrir 9 millions de personnes, plusieurs millions souffrent de malnutrition !
N'y a-t-il pas un paradoxe à dépenser des sommes considérables pour "sauver les générations futures" en laissant mourir de faim près du tiers de l'humanité aujourd'hui ?!
Lors de leur rencontre à Göteborg, jeudi 1er et vendredi 2 octobre, les Ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales de l'Europe ont abordé la question du financement international en faveur de la réduction des émissions de CO2 . Ils espèrent que les États-Unis vont mettre prochainement des chiffres sur la table. A ce jour, seule la Commission européenne a chiffré les besoins: 100 milliards d'euros annuels d'ici à 2020 dont 5 à 7 milliards d'euros pour la période 2010-2012.
" L'Union européenne ne peut pas résoudre toute seule le problème. (…) Nous avons besoin du soutien des États-Unis ", a déclaré le ministre suédois des Finances, Anders Borg.

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