Sommet de Copenhague, vers un accord sur les pays en développement

Les politiques continuent à souffler alternativement le chaud et le froid sur le sommet de Copenhague.
Alors que le service d'information du Parlement européen organisait à Nice une réunion/débat sur les dessous des cartes des négociations climatiques (voir ici le document de Jean Christophe Victor / Arte) , les ministres de l'Environnement des pays européens, qui étaient réunis le 23 novembre dernier par la présidence suédoise de l'Union, se sont prononcés pour un accord ambitieux à Copenhague. Ce Conseil Environnement extraordinaire, qui s’est déroulé à Bruxelles, a donné l'occasion aux 27 ministres d'apporter leur soutien au président de la Conférence climatique mondiale, le danois Lars Løkke Rasmussen.

Intégrer le paramètre du climat dans les objectifs de développement

L'objectif est d' obtenir lors de cette Conférence "un accord ambitieux, complet et contraignant" pour assurer le financement des pays en développement afin qu'ils intègrent le paramètre du réchauffement climatique dans leurs objectifs de croissance économique.

Le futur traité climatique international devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2013. L'Union européenne pense arriver, bien avant cette date, à atteindre l'objectif qu'elle s'est fixée de réduction de 30% de ses émissions de CO2.

Celà constituerait pour les pays de l'Union, le meilleur "levier pour tirer les autres".

Cette semaine, les ministres étaient donc optimistes ...