La Commission politique de l’Assemblée parlementaire d’EuroMed (APEM) s’est conclue, dimanche 15 mars, par la démission de son vice-président, l’Israélien Majali Whbee.
Celui-ci aurait annoncé son intention de recommander à la Knesset (le parlement israélien) de suspendre sa participation à cette instance. En cause, "l’adoption d’un texte de résolution concernant les manquements au droit international et humanitaire observés durant l'invasion de la Bande de Gaza".
Pour sa part, Javier Solana, Haut Représentant pour la PESC, aurait prévenu, après une rencontre avec le ministre palestinien des affaires étrangères, que si le prochain gouvernement israélien ne soutenait pas la solution à deux Etats, l’UE se comporterait «très différemment» vis-à-vis de l’Etat hébreu.
Un réchauffement des relations avec la Russie
Les 16 et 17 mars, le Conseil a abordé le thème des relations extérieures de l'Europe. On a noté un certain réchauffement des relations avec la Russie avec la mise à l'écart du "projet Nabucco". Ce projet, qui devait être intégré dans le plan de relance de l'économie devait permettre le transit du gaz via la Turquie en évitant ce pays. "Il ne figure plus, spécifiquement comme tel, dans le plan de relance européen de 5 milliards d’euros".
Dans le même secteur, les ministres des Affaires étrangères ont suspendu certaines sanctions contre le Bélarus – l’interdiction de visas, par exemple – durant 9 mois. "Les dirigeants européens souhaitent ainsi encourager la poursuite de l’infime ouverture démocratique observée ces derniers mois". En revanche, le Conseil, lors d’une «réévaluation profonde», fin 2009, pourrait renforcer ses sanctions contre le Bélarus si aucun progrès en faveur des droits de l’homme et de l’état de droit n’a été réalisé.
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