Le Conseil des chefs d'Etat et de Gouvernement, réuni les 18 et 19 juin 2009 a indiqué que les irlandais seraient appelés à revoter sur la question du traité de Lisbonne mais a dans le même temps "tenu à rassurer Dublin en adoptant une «décision (...) relative aux préoccupations du peuple irlandais".
Le texte aborde le «droit à la vie, famille et éducation», la «fiscalité» et la «sécurité et défense», trois thèmes qui se sont retrouvés au centre des préoccupations des irlandais lors du premier vote.
Le texte aborde le «droit à la vie, famille et éducation», la «fiscalité» et la «sécurité et défense», trois thèmes qui se sont retrouvés au centre des préoccupations des irlandais lors du premier vote.
L'avortement ne sera pas autorisé en Irlande
Le Conseil affirme tout d'abord que le traité de Lisbonne n’a aucun impact sur «l’applicabilité et la protection du droit à la vie» prévue par la législation irlandaise, et sur la compétence des Etats membres dans le domaine fiscal. En outre, la décision précise que «le traité de Lisbonne n’affecte pas la politique traditionelle de neutralité militaire de l’Irlande». Le Conseil assure également que le traité ne prévoit pas la création d’une armée européenne ni de circonscription pour une quelconque formation militaire.
Par ailleurs, le Conseil a également adopté une «déclaration solennelle sur les droits des travaileurs et la politique sociale».
Le traité de Lisbonne n'étant pas encore ratifié, il reste toujours la question du moment de l'entrée en fonction de la nouvelle Commission. Lors du prochain élargissement, si il est finalement accepté par les irlandais, cette décision du Conseil européen sera rattaché aux traités européens sous la forme d’un protocole.
Le traité de Lisbonne n'étant pas encore ratifié, il reste toujours la question du moment de l'entrée en fonction de la nouvelle Commission. Lors du prochain élargissement, si il est finalement accepté par les irlandais, cette décision du Conseil européen sera rattaché aux traités européens sous la forme d’un protocole.
A l'issue de la discussion, le premier ministre irlandais, Brian Cowen, s’est déclaré satisfait. «Nous voulions la promesse d’un protocole; nous l’avons eu», s’est-il félicité. «Cet accord [...] sera inclu dans un protocole qui sera attaché aux traités européens, après l’entrée en vigueur de Lisbonne», a-t-il ajouté.
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