Etats généraux : A Lyon, l' Europe se paye "une thérapie de groupe"

"On attend 5000, voire 7000 et pourquoi pas 10000 personnes ! Le 21 juin à Lyon, ce sera non seulement la fête de la musique mais aussi celle de l' Europe !". Enthousiastes, les organisateurs des Etats Généraux le sont, même si ils sont pas mal refroidis par le Non irlandais au référendum !

Les trois organisations n' ont pas lésiné sur les moyens : Europa Nova, le Mouvement Européen et Notre Europe ont réservé la Cité internationale de Lyon, toute la journée du 21 juin et invité tout le "gratin" de la construction européenne.

Economie, sport, culture, citoyenneté, environnement, santé, immigration et même l' europe des banlieues... tout doit être abordé au cours de ces multiples rencontres, en sessions plénières ou en petits groupes. Et pour que tous puissent participer, un "village des enfants" sera mis en place.

Une simulation du Parlement Européen

Pour fêter les cinquante ans du Parlement, une simulation d' assemblée rassemblera trois cent jeunes citoyens de 15 à 22 ans. L' assemblée "débattra, amendera et votera une résolution sur l' implication citoyenne dans le développement durable".

L' Italie, invitée d' honneur

Parmi les nombreux invités de cette "fête de l' Europe", le Président de la république italien Giorgio Napolitano sera à l' honneur.

A partir de 19h00, la fête de la musique, sur le parvis tout proche du parc de la tête d' Or, sera bien sûr "européenne". Avec la participation de Duesse (Italie-Pop/Rock), Mine de Rien (France- Chanson tzigane), Rumbo Rachera (Espagne - Rock festif), Longital (Slovaquie, Electro/folk).

Citoyenneté européenne

Une fête pour montrer que les citoyens aiment l' Europe... Le thème retenu est la citoyenneté européenne, avec la volonté de faire prendre conscience que "L’Europe, c’est nous !", indiquent les organisateurs.

Sommes-nous vraiment citoyens d’Europe ? Réalité juridique depuis que le Parlement européen est élu au suffrage universel, la citoyenneté européenne peine à devenir concrète. "Nous ne connaissons pas bien nos droits ; nous ne tirons pas assez parti des occasions que l’Europe nous offre d’exprimer des choix politiques ; nous n’y prenons pas toutes nos responsabilités ; le plus souvent, nous laissons faire".

Du coup, l’Union européenne passe pour une affaire d’experts et "d’élites". Pourtant l’Europe, c’est nous.

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